LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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ROGUE ONE, retour en Force!

Space opera

Gareth Edwards 

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- We have hope. Rebellions are built on hope!

 

 

 

  

Attention.

On parle quand même de Star Wars, là.

Quand on a eu la chance de connaître la sortie en salles de La Guerre des Étoiles, au sortir des rugissantes seventies, accompagné de son paternel et de son meilleur pote d'enfance, et de se souvenir de cette incroyable sensation de franchir pour la première fois la porte des étoiles, il est impossible de faire une critique distancée du moindre opus.

 

Si j'ai trouvé la prélogie numériquement dégoulinante (je l'ai acheté quand-même, soyons d'accord) j'ai apprécié Le Réveil de la Force. Cet épisode 7 ressemblait enfin à un vrai film et non à un dessin animé en motion capture. Drôle, festif et franchement divertissant, le retour d'Harrison Ford m'a même figé sur le visage un sourire idiot deux heures durant. Il faut savoir retourner à la source pour... bien se ressourcer! Le côté remake du chapitre 4 ne m'avait pas gêné plus que ça. Bon, quelques années après la première version de cette chronique, je dois vous confier que les revoyures de la postlogie (deux suites incapables de former un ensemble cohérent) sont infiniment moins jouissives que pour la trilogie des origines.  Mais alors, la petite bande de rebelle que nous offre ici Gareth Edwards (Monsters, Godzilla) est plus que sympa!

 

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Ce n'est pas la fête du charisme et nous n'aurons pas de grandes leçons de direction d'acteur mais ce petit monde reste attachant. On y rencontre un nouveau robot plutôt marrant, un frèle Diego Luna assumant avec panache son rôle d'anti-héros après les impériales figures masculines de la saga, un tandem de stars chinoises consistants, un Ben Mendelsohn détestable à souhait, le magnétique Mads Mikkelsen, deux caméos numériques bienvenus, un savoureux Forest Whitaker très "capitaine Achab" et les délicieuses apparitions du king absolu des mecs qui font mal (ATTENTION SPOILER), le master des men-in-black, la silhouette la plus emblématique de toute l'histoire du cinéma, la respiration asthmatique la plus sexy : Mister Dark Vador!!!! Yeaaaaaahhh !!!! Si ça n'a pas le petit goût sucré du bonheur...

 

Vous remarquerez que j'ai d'abord parlé des personnages avant d'évoquer la splendeur des effets spéciaux (200 millions de dollars de budget, il faut bien que ça se voit un peu) C'est bien le signe que les scénaristes ont fait du bon boulot. Rogue One a bel et bien une âme. On se perd parfois un peu dans les termes lors des conversations un peu techniques mais qu'est ce qu'on s'y sent bien dans cette histoire solidement ancrée dans la mythologie Star Wars. Soyons d'accord, nous n'avons pas encore trouvé le digne successeur d'un Harrison Ford, ou donné vie à une figure à la Obi-Wan Kenobi dans cette joyeuse distribution mais l'humanité et le background des personnages rendent le spectacle suffisamment incarné pour que l'incroyable pyrotechnie qui s'y déploie ne soit pas qu'un simple et mercantile feu de paille. Rogue One ne créé pas du mythe mais il le flatte et le cajole. 

C'est déjà beaucoup.

 

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Et même si la choupinette  Felicity Jones n'a, pour moi, ni la présence ni le charme de l'adorable Daisy Ridley de la Force qui Awaken, on peut saluer cette volonté visiblement durable de laisser le pouvoir aux femmes. Autrefois, La Princesse Leia avait, certes, son petit caractère et le chambrage de mâle facile, mais c'est quand même Luke et Han qui se mangeaient le gros des lauriers. Ne parlons même pas de la prélogie où la pauvre Natalie Portman était condamnée à jouer une fleur en pot. Ici c'est bien la jeune rebelle Jyn Erso qui va galvaniser son monde, organiser le tout et bien planifier les choses. Ce sera même à elle de lancer l'incontournable mantra :  "May the Force be with us!".

 

Mais globalement on peut dire qu'on la joue collectif dans Rogue One. C'est vivant et ambiance Band of BrothersParce que, lorsque la guerre se déclare, le métrage envoie du lourd, du beau, du chorégraphié, de l'immense et du hautement spectaculaire!

 

 

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C'est bien simple, ça décolle par paquet de 50, ça speed, ça quadripode, ça bombe, ça starfight, ça lazérise bien à fond non seulement dans l'espace mais au sol et dans un décor de plage et de palmiers façon guerre du Vietnam. Visuellement, côté décors, costumes et accessoires, on se régale d'un design suffisamment vintage pour faire le lien direct avec l'épisode qui a forgé la légende. Alors, même si le bestiaire et les figures iconiques de la saga originelle sont moins nombreuses ici que dans la précédente résurrection du mythe, il faut saluer le soucis du réalisateur de nous avoir rapporté toute la texture, les lumières et les matières seventies des débuts.  Ainsi lorsque les pilotes rebelles s'attaquent aux destroyers impériaux aux commandes de leurs X-Wing, l'image, dans son décor comme sa photographie, renvoie l'écho parfait de celle des courageux assaillants de l'Étoile Noire il y a maintenant quarante ans. Et là, franchement ce brillant passage de témoin serre le coeur. Quatre décennies ont passé et la Force s'est encore réveillée. Et lorsque le film se termine, c'est un gamin de cinquante piges qui retourne se coucher en respirant comme Dark Vador. 

C'est aussi ça la magie du cinéma.

Merci, Gareth !!!   

 

(Ouais, je sais, elle est facile... voir affligeante, mais c'est pasquet j'sui content)

 

 

 

 Francisco,

 

 

 

 

 


 

 

 

Save the Rebellion !   Save the dream !

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Chroniques  Star Wars  

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2016

 

 

2H10

 

 

 

LE BLU-RAY :     Une HD qui awaken un max! C'est  fourmillant de détails, image issue d'un négatif 6.5 K et masterisée en 4K, et tout ça sans être lisse.  Hommage oblige, on retrouve presque la délicieuse sensation argentique de la trilogie d'origine! Contrastes et couleurs à la fête, visuellement c'est le banquet! Vous aurez des étoiles plein les yeux! (fallait que je la fasse) Aucune raison donc, de se priver du Blu-ray. Nos écrans sont décidément fait pour ce genre de spectacle et votre écran vous remerciera. Côté son (allergique aux enceintes partout, je suis toujours en 2.1) ça me semble assez colossal. Et alors, quand tout ça est, en plus, servi dans un chouette Steelbook... (oui, j'ai décidé, même si faut le payer, de boycotter systématiquement les sorties en boitier-plastique-bleu-à-chier)

 

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23/04/2017
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