LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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LA LA LAND, that's entertainment !

Comédie musicale      Love story mélancolique

Damien Chazelle 

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- It's love
-Yes, all we're looking for is love from someone else

 
 
Là encore, comme je suis un cinéphile poli, je commence par dire :  Merci!
Merci au jeune réalisateur de Whiplash d'avoir eu le courage de ressusciter le genre. S'attaquer à une comédie musicale dès son second long-métrage témoigne d'un certain panache. La maîtrise de son premier film et la rigueur de son découpage avait tout pour rassurer. Visuellement, le contrat est rempli. La La Land est un enchantement.
 
Décors, costumes, couleurs, cadrage, découpage, montage, la direction artistique de l'ensemble est à saluer bien bas. Enveloppé dans la photographie à mordre dans les couleurs de Linus Sandgren ( Joy, American Bluff), la mise en scène de Damien Chazelle est d'une folle élégance. Cadrages au cordeau et plans-séquences virtuoses s'enchaînent comme à la parade (Quelle ouverture !) On devine l'ombre de Fred Astaire et Ginger Rogers dans les séquences d'envol comme on salue l'hommage à la flamboyance des décors d'Un Américain à Paris de Minelli dans le grandiose final mais l'ensemble ressuscite surtout l'esprit de Jacques Demy. Les larmes et les épreuves se tiennent toujours dans l'ombre de la féérie.
 
Côté musique, les morceaux se fredonnent instantanément. Des mélodies simples mais inoubliables signées Justin Hurwitz, déjà à l'oeuvre sur Whiplash. Une partition qui permet aux acteurs de pousser la chansonnette avec fraicheur et en assumant leur petit brin de voix. Le mariage Ryan Gosling /Emma Stone, déjà à l'oeuvre dans Gangster Squad et Crazy Stupid Love, fonctionne à merveille. Le charme et rien que le charme !
 
 
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Mais, parce qu'il y a eu un mais, sous ses tonnerres d'applaudissements se glisse une réserve. Peut-être ne tient-t'elle qu'à moi. Disons qu'entre l'ouverture magistrale, la délicieuse séquence de l'observatoire et un final absolument renversant, j'ai senti, ici et là, que sous la perfection formelle quelque chose d'un peu "artificiel"  freinait (un peu) la magie. Comme si quelque chose de l'âge d'or de la comédie musicale peinait à revenir à la vie. Comme si la légèreté retrouvée et la soif de vie des années d'après guerre avaient aujourd'hui du mal à s'incarner. Comme si malgré l'incroyable talent du réalisateur, notre époque même ne pouvait plus vraiment se prêter à chanter et danser la vie. Constat mélancolique qui est venu, dans mon cas, épouser la somptueuse conclusion du film. (Parce que l'on parle bien ici du plus beau final ciné de ces dernières années.)
 
 
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Alors, peut-être qu'ayant grandi en regardant les comédies US de Chantons sous la Pluie à Tous en scène jusqu'aux pépites de Jacques Demy, me suis-je laisser envahir par une nostalgie aliénante qui a bridé mon petit coeur de cinéphile et m'a parfois arraché au courant de ce torrent de musiques et de couleurs. Et peut-être que, dans quelques années, un jour de pluie tout gris, je glisserai mon vieux Blu-ray de La La Land dans mon antique lecteur et que ces réserves se seront alors envolées pour m'offrir un éblouissement permanent. Au final, ne relevez pas trop cette remarque qui ne perturba ce grandiose spectacle que par intermittence, et ...
entrez dans la danse!
 
Je vous confirme qu'il est bien ici question d'amour.
Amour pour la vie
Amour pour le cinéma
Amour pour la vie au cinéma.
Et vous savez quoi? 
That's entertainment !
 
 
 Francisco,
 
 
 
 

 

 

For dreamers only

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Chroniques  Chazelle

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2016

 

2H05

 

 

LE BLU-RAY    Un enchantement de tous les instants. Détails, Couleurs et contrastes à la fête. Un scope radieux dans le velours d'un tournage 35mm. Voilà pour le Blu-ray. Côté transfert 4K la démo à laquelle j'ai pu assister monte encore toutes ces merveilles d'un cran. À se damner ! (Un titre qui donne envie de s'équiper)

 

 

 

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28/06/2017
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