LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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BLOODLINE (S1) du solide.

Série    Polar     Drame                                                   

Glenn & Todd A. Kessler, Daniel Zelma 

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Bloodline

Difficile de trouver un titre plus approprié encore à ces ténébreux parcours tissés par les liens du sang signé des auteurs de la série Damages.

 

Après avoir offert un rôle en or à Glenn Close, quel bonheur de retrouver deux autres légendes du cinéma au casting impérial de cette nouvelle saga familiale. Enfants des 70's. L'immense Sissy Spacek (Carrie, La balade Sauvage)  et l'acteur-écrivain Sam Shepard ( près de 70 films et immortel scénariste du cultissime Paris, Texas)  incarnent ici les piliers d'un empire luxueux et enchanteur mais hanté par les secrets et les non-dits.  Il fallait bien ces deux interprètes de premier plan pour ancrer solidement dans les terres paradisiaque des Keys ce douloureux retour d'un passé incurable et dévastateur.

 

Les liens du sang, donc. Colonne vertébrale de cette série qui, après trois ou quatre épisodes d'exposition somptueusement réalisés mais tournant un peu en rond, glisse doucement mais sûrement vers l'abîme. Sous le soleil de Floride, au delà des eaux cristallines de la pointe sud, gronde le tonnerre à venir. Malgré quelques errances d'attention je suis resté accroché avant d'être définitivement conquis. Le décor est extraordinaire, filmé et éclairé par des pros. Mais ce qui place le show loin au dessus du tout-venant c'est le casting.

 

 Les acteurs sont tous épatants.

J'ai évoqués les glorieux ainés mais il faut citer un Kyle Chandler (The spectacular Now, Zero Dark Thirty) en grand frère assumant de toutes ses forces  le rôle difficile de nouveau chef de clan. Comment ne pas être ému par le retour de la charmante Linda Cardellini (inoubliable Samantha de la série Urgences) Citons également la présence charismatique de la trop rare Chloë Sevigny (Boys don't Cry, American Horror Story) Mais le coeur et la révélation de bloodline c'est le magnétisme absolu de Ben Mendelsohn (Animal Kingdom, The Place Beyond the Pines) Son interprétation du "mouton noir" de la lignée Rayburn est comment dire... stratosphérique. Celui par qui tout arrive. Il est clairement la star, la révélation et le coeur de cette série. 

 

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La violence monte.

Annoncée par d'efficaces "flashforward" qui dès le premier épisode ne laissent aucun doute quand à l'issue tragique de la chose. Une tension psychologique brisée parfois par des instants de grâce familiales d'une justesse et d'un naturel totalement emballants. Alors on regarde et puis forcément, au bout d'un moment, quand la qualité d'interprétation tutoie ainsi les sommets, on s'attache. (on est bien d'accord, comme d'hab, hors VO point de salut. Basculez en VF et vous êtes aussitôt transporté au pays des Feux de l'Amour) Voilà. Au bout de cinq épisodes j'appartenais déjà à la famille Rayburn. Puis tout s'enchaine et l'addiction pour moi fut totale jusqu'au dénouement.

 

Seule inquiétude.

Pas sûre qu'il y ait matière à nourrir une seconde saison. Sachant que cette belle entrée en matière aurait pu atteindre l'excellence en simplement six ou huit épisodes. J'aurais été plus confiant sur un concept Anthologie façon True Detective où seule  reste la thématique mais où changent l'univers et les personnages. Depuis que l'homme à cessé de dessiner des scènes de chasse au mammouth sur les murs de son loft,  le thème des liens du sang abreuve un nombre incalculable de chef-d'oeuvres. La source est intarissable, la série devrait prendre le large.

 

 

 

Francisco, 

 

 

 

 

 

 

L'avis des lecteurs

 

 

Annevalle

 

"Dans ce paradis ,L'hotel au bord de la plage, les secrets de famille sortent comme des insectes maléfiques, L'amour ,les liens du sang ,éternel problème du canard noir qui vient foutre le bordel et dénoncer l'hypocrisie . Allez en Floride chez les Rayburn ,vous ne serez pas déçus du voyage"

 

 

Thierry

 

"J'aborde les parages de l'épisode 10. ... Le démarrage de cette série est très lent, puisqu'il faut bien 4 épisodes pour que les protagonistes s'agitent vraiment. Et on entre avec un intérêt croissant dans cet univers avec un Danny Rayburn "mouton noir" qui accumule sur sa tête et dans son coeur une incroyable brouettée de tares, toutes les plus diverses et variées les unes que les autres, afin de donner au plat qui nous est bellement servi ici une saveur on ne peut plus amère. C'est un show construit et bâti pour divertir, et c'est une réussite. Curieusement, et c'est une bonne nouvelle je trouve, je ne vois qu'un épisode à la fois tant les 50 minutes en paraissent au moins le double."

 

 

 

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2015

 

13 X 55 mn

 

 

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15/04/2015
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