LES CHRONIQUES DE FRANCISCO & Co

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FAST AND FURIOUS 7, I've got family

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James Wan

***

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Oui.

J'ai mes déviances.

J'aime aussi le ciné-beauf et déposer mon cerveau à la consigne. Un ticket pour 2 heures de montagnes russes, l'oeil vide et la bouche un peu ouverte. C'est mon Xanax.

 

Est-ce encore du cinéma?

Oui, bien sûr. Car dans ce septième opus personne ne se moque du spectateur. On le prend, certes, pour un con mais sans tricher ou avancer masqué. On nous vend la bonne lessive, sans nous niquer sur la quantité. 

 

Dès l'irrésistible plan-séquence d'ouverture le ton est donné. Rien ne sera crédible, on va bien se marrer, le spectacle va être énorme, rien n'est sérieux et le bad-guy va vous clouer au fauteuil. L'impérial Jason Statham ouvrant le bal le label qualité est garanti et c'est parti pour deux tours et quart de la grande aiguille de Fun absolu et ce, pied au plancher. On imagine aisément la séance de brainstorming qui a précédé l'écriture du scénario : "Hé les mecs, vous savez quoi putain, cette fois on y va mais carrément à fond les ballons ! On va prendre un max de caisses et de calibres et pi on va tout défoncer, ok !!! Ouaiiiiiis  !!!!  Toc-toc qui est là ?? Ben c'est nous !!!  Les meilleurs du best !!! On est la Royale Team et on va tout défoncer !!! tant pis pour vos gueules ! Et les mecs, les mecs, y reste une canette de Red Bull, qui qu'en veux ?!!"

 

 

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Et ça y va.

La galerie d'acteur ?

Elle est sexyment et téstostéronement iconique et donc top crédible. Vin Diesel s'impose sans peine dans son rôle de mâle Alpha, l'adorable et sexy Michelle Rodriguez dispose du parfait mélange de charme et de badasserie et Paul Walker, dans sa dernière virée, occupe forcément l'écran d'une manière indélébile. Le final-hommage à l'acteur décédé a parfois été jugé naif mais il est pour moi d'une sincérité et d'une délicatesse profondément émouvante, je n'ai pas honte de l'avouer. J'y reviendrai un poil plus bas.

Et puis on n'oublie pas le tandem drôle et sympa Tyrese Gibson et Ludacris dont les vannes bas de plafond ont l'élégance de tomber toujours à point. Massive, drôle et décontractée, la désormais indispensable présence de Dwayne Johnson m'évoque, quant à elle,  le Schwarzy des grandes années.

 

-  Did you bring the cavalry? 

-  Woman, I am the cavalry. 

 

Franchement, ça vaut "I'll be back" non?

 J'adore ce type ! 

 

 

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Et comme si cette précieuse alchimie ne suffisait pas, voilà que ce casting-double-turbo s'est offert le grand, l'immense, que dis-je, le King of the Kings: Kurt Russell !!! Éternel Snake Plisken. Héros absolu de mon adolescence depuis New-York 1997.

 

Le pestacle, à présent.

Voitures larguées d'un avion Vols planés d'une tour à une autre Poursuites dans des ravins Flingages et castagnes opératiques Le tout admirablement chorégraphié et emballé par des génies de la cascade, Du coup, comment ne pas saluer bien bas le jeune prodige James Wan d'avoir signé là ce gigantesque morceau de bravoure magistralement empaqueté, photographié et monté. 

 

Au final, le réalisateur plutôt doué et détendu de Saw et The Conjuring se paye même le luxe de nous laisser l'oeil humide en fin de séance avec ce plan aérien instantanément culte (j'avais promis d'y revenir) : Après avoir roulé côte à côte quelques kilomètres dans la lumière dorée du soir, les voitures de Dominic Torreto et Brian O'Conner se séparent pour toujours, comme se déploie les ailes d'un oiseau. 

"You'll always be with me. And you'll always be my brother.

C'est viril, c'est pas toxique, csans fioriture et plutôt magique. Un final de film de gars à vous faire couler les larmes jusque sur vos pectoraux et le long de vos biceps saillants. Hommage direct et hautement cinématographique à un généreux et passionné acteur de série B. Une première dans l'histoire du cinéma de genre. Total respect. Repose en paix, Paul Walker. 

 

On sait à présent où la série puise son énergie, sa longévité et son succès.

Fast and Furious a non seulement un tigre mais également un coeur gros comme ça dans son moteur. Désormais privé de son "frère", Vin Diesel reste plus que jamais le parrain d'un vrombissant et généreux film de famille à voir entre potes. Et franchement, entre nous, quand on se retrouve entre pote est-ce que l'intelligence prime? Non, On s'en branle, on veut balancer des conneries et rire bêtement. On est bien. On laisse filer et c'est bon. C'est comme dans Fast and FuriousOn se sent presque invincibles. Et vous savez, ce qui est chouette dans tout ça? C'est que le huitième opus est encore plus con. Mais on se régale!  Il y a des bagnoles-qui-pleuvent par dizaines des buildings, des poursuites avec un sous-marin atomique, des torpilles,  et, surtout, y a Charlize Theron en super-méchante. Bon, j'imagine que d'avoir ainsi défoncé sans aucune retenue le mur de la crédibilité condamne la suite de la saga aux abysses du nanar voir à l'abstraction la plus totale. Par contre je n'irai pas voir plus loin. Ils continueront sans moi. Mais , en attendant, ce septième opus reste une farce non-existentielle franchement divertissante. 

Miam !

Grrrr!!!!

Ouaiiiiis !!!!!

 

 

 

 Francisco,

 

 

 

 

 

 

 

 

Flying cars 

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2015

2H15

 

LE BLU-RAY: Étincelant. Les écrans HD ont définitivement un faible pour ce genre de spectacle. Voilà du grand débridage de pixel, de l'orgasme rétinien à répétition.

 

 

Director:

Writers:

, (characters)

 

 

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04/09/2015
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